Adressage IPv.4

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Historique

  • Septembre 1981 : Internet Protocol (IP)
  • Octobre 1984 : Création du concept de sous-réseau (Internet subnets)
  • Septembre 1993 : Abandon de l’adressage par classes 
  • CIDR (Classless Inter-Domain Routing)
  • Février 1996 : Réservation d’adresses pour l’usage privé
  • Décembre 1998 : Spécification d’Internet Protocol Version 6 (IPv6)

Introduction

En général, les adresses forment une notion d’importante en communication et sont un moyen d’identification.

Dans un réseau informatique, une adresse IP est un identifiant unique attribué à chaque interface avec le réseau IP et associé à une machine (routeur, ordinateur, etc.).

IP signifie « Internet Protocol » ; son but est d’interconnecter des réseaux, c’est un protocole « routable ». Comment un protocole peut-il être routable ? Grâce aux adresses logiques que l’on distingue des adresses physiques.

Adresse physique

Les cartes réseaux possèdent toutes une adresse physique ou adresse MAC (Media Access Control). Cette adresse est un code de 48 bits (6 octets),
– les 24 premiers bits désignent le fabricant de la carte,
– les 24 bits suivants forment un numéro donné par le fabricant lui-même.
L’ensemble forme une « MAC address » unique pour chaque carte.

Adresse logique

L’adresse logique ou adresse IP, contrairement à l’adresse physique ne dépend pas uniquement de la machine. Elle est choisie pour pouvoir désigner une machine en tant que membre d’un réseau ou d’un sous-réseau. Une adresse IP est un code de 32 bits soit 4 octets habituellement représentés en décimal et séparés par des points. Exemple : 216.239.37.100

Il existe deux versions pour les adresses IP :

  • IP version 4 : les adresses sont codées sur 32 bits
    • Elle est généralement notée avec quatre nombres compris entre 0 et 255, séparés par des points.
  • IP version 6 : les adresses sont codées sur 128 bits
    • Elle est généralement notée par groupes de 4 chiffres hexadécimaux séparés par ’:’

Exemple :      FE80:0000:0000:0000:020C:76FF:FE21:1C3B

Classification des adresses IP version 4

Ci-dessous la nomenclature du classement des adresses IP. Parmi les adresses IP, nous distinguerons les adresses privées, l’adresse loopback et les adresses publiques.

Les adresses privées

10. x . x . x /8
172.16. x . x à 172.31.x . x /16
192.168. 0 . x à 192.168.254.x /24
Ces adresses sont « non-routées ». Elles servent uniquement à l’intérieur d’un réseau local, jamais pour des adressages entre réseaux.

Adresse réservée pour le loopback

127.0.0.1 Cette adresse vous renvoie à votre propre machine. C’est une adresse de bouclage (loopback). Vous l’utilisez avec la commande ping pour tester si votre carte réseau est bien configurée.

Adresse réservée pour les routeurs

0.0.0.0 Cette adresse est réservée pour configurer sur le routage qui signifie tout les réseaux.

Adresses publiques

Les adresses IP qui servent à l’usage privée :

  • Adresses privées
  • Adresses loopback (bouclage local)
  • Adresse réservé pour les routeurs 0.0.0.0

En dehors des adresses IP précisées ci-dessus, sont des adresses publiques. Ce qu’on appelle l’adresse publique, c’est qu’elles sont déclarées mondialement routables.

Ces adresses publiques sont délivrées par un organisme international officiel, l’ RIR (Regional Internet Registry), qui veille à ce que chacune de ces adresses publiques soit unique au monde.

NetID, HostID et Masque de sous réseaux

À partir du schéma précédent, on en déduit qu’une adresse IP est probablement décomposée en deux parties :
une partie de l’adresse identifie le réseau (netid) auquel appartient l’hôte et une partie identifie le numéro de l’hôte (hostid) dans le réseau.

L’adresse IP est à considérer en deux parties :

  • Les premiers bits forment l’identifiant réseau ou NetID,
  • Les bits suivants forment le numéro d’hôte ou HostID pour distinguer les machines du réseau.

Le masque de sous-réseau, ou /n, indique combien de bits servent à l’identification du réseau et combien de bits restent pour différencier les machines.

Exemple :

Supposons que votre PC se trouve à l’adresse 195.32.6.130 et que son masque de sous-réseau soit 255.255.255.192
Commençons par afficher ce masque en binaire. Il est constitué d’une suite de 1 suivie d’une série de 0 :

1111 1111. 1111 1111. 1111 1111. 1100 0000

La série de 1 indique combien de bits de l’adresse IP servent à identifier le sous-réseau (NetID). Les bits suivants, tous à zéro, correspondent à l’identificateur de la machine (HostID).

L’adresse du sous-réseau s’obtient par un « ET » logique entre l’adresse IP de l’ordinateur et son masque de sous-réseau :

L’adresse du sous-réseau est donc égale au NetID suivit d’une série de zéros.
Les bits qui correspondent au HostID ont été « masqués ».


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